No 31 – Beaux-arts III
CHF 10.00
Description
Depuis 1981, Intervalles n’a consacré que deux numéros aux beaux-arts. En 1983 et en 1984, nous avions présenté une douzaine de créateurs nés dans le Jura bernois et à Bienne.
Les expositions qui ont eu lieu cet été à Bienne et à Saint-lmier, dans le cadre de La Fête des quatre cultures commémorant le 700e anniversaire de la Confédération, nous permettent de compléter l’inventaire culturel de notre région. Rappelons toute fois que depuis 1954, Bienne, dynamisée par Marcel Joray, est devenue un centre important de la sculpture contemporaine. TABULA RASA, EX AEQUO, MEMENTO MONUMENTI se situent ainsi dans une chaîne de manifestations importantes toujours très controversées.
Beaux-Arts Ill voudrait offrir une sorte de bilan très partiel et souvent partial d’expositions soumises à des éclairages diversifiés qui émanent de l’ensemble des acteurs de la scène culturelle: artistes, directeurs d’expositions, journalistes, historiennes de l’art et visiteurs, avertis ou moins avertis.
Nous aurions certes souhaité un plus grand éventail d’approches. Elles auraient permis de mieux cerner des réalisations artistiques difficiles, qui ne se livrent qu’au prix d’une réflexion longue et jalonnée d’interrogations souvent sans réponse. Parmi toutes les questions angoissées ou enragées que les 26 artistes dans l’espace urbain de Bienne et les 24 artistes suisses rassemblés à Saint-lmier ont suscitées, il en est une qui nous paraît particulièrement préoccupante. TABULA RASA, EX AEQUO, MEMENTO MONUMENTI – trois appellations latines – pour proposer le futur, l’utopie? L’utopie, au seuil d’un nouveau millénaire, dans l’antichambre d’une Europe nouvelle libérée du carcan de la guerre froide? Était-il permis de rêver d’autres utopies que celles que la plupart de ces artistes ont ou n’ont pas esquissées?
Mais nous ne sommes peut-être qu’exsangues, en plein désarroi? Ne mériterionsnous qu’un art pauvre à la mesure de nos existences pauvres d’être trop riches? Sinistrose, questionnements d’intellectuels nantis ou interrogations lucides et impartiales? «No more Moores on pedestals» clament la génération des Richard Long et des Hamish Fulton, exposés cet été à Londres. Tabula rasa, Figura rasa. Mais au-delà? Rémy Zaugg a proposé les enseignes VOIR MORT apposées au-dessus de la Place Guisan et sur un bâtiment dominant la Place de la Gare à Bienne. VOIR MORT, formule lapidaire, lourde de sens. Certains reprocheront aux expositions biennoise et imérienne de ne pas leur avoir proposé de VOIR GRAND.
Informations complémentaires
Poids | 318 g |
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Dimensions | 17 × 25 × 0.7 cm |
Version |
Sommaire
Juliette d’Arzille | Parmi les livres |
Francis Siegfried | Photoforum PasquART Concours international de photographie |
Andreas Meier | Figura rasa |
Xavier Cardinaux | Deux expositions pour le 700e |
Kurt Aellen | Vernissage à Saint-Imier |
Bernhard Fibicher | Revue de la presse |
Auguste Jeanrenaud | Entre la grogne et la curiosité |
Marie Brucker | Christoph Rihs: Images du monde |
Esther Grinspum | Des mots |
Christiane Givord | Monument, table rase, ex aequo |
Blanca Steinmann | Roland Heini: Percées |
Gabrielle Boller | Eva Wohlgemuth et Andreas Baumann: Entre système et subjectivité |
Bruno Queysanne | Rencontrer Luc Deleu |
Chantal Carrel | Architecture de lumière |
Rémi Dall’Aglio | Les clefs sont sous la porte |
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