No 76 – Les Veillées de Jadis
CHF 20.00
Description
En publiant ce recueil, magnifiquement illustré par M. Rémy Grosjean, M. Raymond Bruckert nous propose un voyage dans le «bon vieux temps», ce monde imaginaire inspiré d’une réalité historique (la vie quotidienne à Plagne et dans le Bas-Erguël au XIXe siècle), mais où, par la magie de la littérature, peines et maux se sont effacés pour faire place à l’esprit des contes merveilleux et des histoires savoureuses d’autrefois.
Nous redécouvrons tout d’abord le décor géographique : les villages de Plagne, de Vauffelin et de Romont sont là, de même que les Coperies, le Bambois ou les Ecovots. On observe dans la Baroche les scènes ordinaires de la vie quotidienne : un homme descend à pied à Bienne pour vendre ses deux bœufs à la foire, et l’on a tendu des draps sous les hêtres pour récolter la faîne. Néanmoins, une fois le soleil couché, le paysage devient plus effrayant: les nuits de pleine lune et de grand vent, n’entend-on pas le son d’un cor des Alpes provenir de Derrière Mâlé ?
Puis les acteurs entrent en scène. Une foule de personnages du passé s’est en effet rassemblée pour faire revivre des usages et des coutumes aujourd’hui révolus ou en voie de disparition. Chez la voisine, un tailleur est venu travailler à la journée, tandis qu’assis sur le fourneau le petit Louis se régale de quartiers de pomme. Des femmes se sont abritées dans une loge pour macquer, et un chasseur s’est mis à l’affût à cheval sur la branche d’un gros pommier sauvage. Le soir, on héberge les pèlerins catholiques qui se rendent à pied à Einsiedeln, et les nuits de pleine lune on peut même apercevoir des sorcières en goguette qui tourbillonnent dans les airs, à califourchon sur leur balai!
Et puis, il y a la langue du «bon vieux temps», le patois. Les récits de la première partie de ce recueil ont en effet d’abord été rédigés en patois de Plagne par M. Alfred Grosjean, au début du XXe siècle. La version française qui est publiée ici est directement inspirée de la traduction littérale que l’auteur a donnée de ses textes, et on y retrouve un grand nombre de mots et d’expressions régionaux issus du patois. M. Bruckert a aussi tenu à conserver de nombreux extraits en patois, permettant ainsi à un large public de redécouvrir cette langue aujourd’hui disparue.
Le patois n’était déjà plus la langue maternelle d’Alfred Grosjean, mais il l’a appris par la fréquentation des gens du village de Plagne jusqu’à le manier avec aisance, et même avec art. Cette variété du patois du Jura bernois n’a presque pas de littérature en dehors des textes composés par Alfred Grosjean. Les extraits en patois de ce recueil constituent donc autant de pièces d’un trésor exhumé du passé.
Informations complémentaires
Poids | ND |
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Dimensions | 17 × 25 × 1.2 cm |
Version |
Sommaire
CHRISTELLE GODAT | Préface |
RAYMOND BRUCKERT | Introduction |
Deux morceaux en patois de Plagne | |
Anecdotes du temps passé – (R’contes du to pèssè) | |
Extraits du Dictionnaire géographique de la Suisse (1905) et du Dictionnaire toponymique des communes suisses (2004) | |
Histoires vraies, contes et légendes du terroir tirés de la tradition orale ou créés pour son renouvellement | |
Glossaire | |
Appendice | |
Œuvres récentes |
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